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traitement endométriose

Conseils pour traiter et prévenir l’endométriose

L’endométriose est une pathologie qui touche 20% de la population féminine en âge de procréer et représente la principale cause d’infertilité. Cette énorme diffusion ne se reflète pas dans une connaissance aussi répandue de la maladie, qui dure des années sans être diagnostiquée.

On estime qu’il s’écoule au moins 8 ans entre l’apparition et le diagnostic, avec toutes les conséquences imaginables en termes de fertilité et de qualité de vie.

Paradoxalement, tout cela se produit malgré la présence de symptômes dès le début de la maladie, symptômes qui sont souvent négligés ou mal traités.

Récemment, le gouvernement a inclus l’endométriose parmi les maladies d’intérêt social, compte tenu de sa large diffusion et des complications qu’elle entraîne.

Nous allons donc en parler davantage dans notre article d’aujourd’hui.

Quelles sont les causes de l’endométriose ?

Le passage rétrograde des cellules de l’endomètre pendant la période menstruelle, à travers les salpinges, entraîne l’endométriose. Chez les personnes prédisposées, il provoque la colonisation de la séreuse péritonéale qui recouvre les salpinges, les ovaires, la vessie, l’intestin et d’autres sites, colonies qui grossissent à chaque cycle menstruel, provoquant progressivement la formation de kystes ovariens, leur fermeture et leur luxation, des salpingi et, dans les cas plus graves, une sténose de l’intestin, de l’uretère et de la vessie.

Dès le moindre doute, il est impératif de se faire diagnostiquer auprès d’un cendre endométriose France. Vous y serez pris en charge immédiatement par une équipe médicale qui s’y connaît en endométriose. Le Centre Endométriose Complexe, situé 95, chemin du Pont des 2 Eaux, au 2è étage de la maison d’Asclépios, par exemple, peut vous procurer le meilleur traitement et suivi pour lutter contre l’endométriose. Obtenez un rendez-vous pour une consultation en appelant au + 33 (0)4 90 20 00 00.

Quels sont les symptômes ?

Le symptôme par excellence est les douleurs pelviennes, les douleurs menstruelles, les douleurs lors des rapports sexuels et parfois lors de l’évacuation. Même si la douleur apparaît précocement dès les premiers cycles menstruels, elle est rarement associée à l’endométriose, mais est le plus souvent sous-estimée et traitée par des médicaments symptomatiques.

Et la prévention ?

La dysménorrhée, c’est-à-dire les douleurs menstruelles, doit être signalée au médecin, ou plutôt à un spécialiste, qui en évaluera la gravité et l’origine. La prévention est donc essentielle pour prévenir les complications que la maladie peut entraîner. Effectivement, l’endométriose est la principale cause d’infertilité et qu’en touchant les jeunes femmes, elle a un impact social important, car elle les oblige à recourir à la fécondation assistée.

L’endométriose peut-elle être guérie ?

Le traitement de l’endométriose peut être médical, c’est-à-dire pharmacologique et de moins en moins chirurgical.

Le choix de la thérapie dépend du stade, et donc des organes et systèmes qu’il implique. Dans les premiers stades, on utilise les œstrogènes progestatifs, c’est-à-dire la pilule, dont il existe des formulations spécifiques et donc plus efficaces.

Des molécules spécifiques de l’endométriose sont récemment disponibles, très efficaces, qui contribuent à réduire la douleur, à améliorer la qualité de vie, à ralentir considérablement l’évolution de la maladie, à préserver la fertilité et à réduire considérablement le recours au traitement chirurgical.

Lorsque la maladie a atteint les stades les plus avancés, le traitement chirurgical est le seul choix possible, avec des opérations parfois très complexes sur les ovaires, les intestins, la vessie et les uretères. C’est pourquoi elle peut et doit être évitée en la diagnostiquant le plus tôt possible.